Pom...pom..pom.....

Hier au soir dans ma cuisine, j'ai trouvé mon pas de danse en manque de légèreté, en manque de souplesse....Oui, lorsque je popote si la voix de Sade sort du poste de radio, je danse avec mes cuillères en bois et mes marmites, j'ai bien senti ne pas faire honneur à sa voix de velours......non, le coup de poing dans l'estomac m'a alourdi, a brimé mon corps, de peur, même si j'ai la capacité de fanfaronner, oui, j'ai peur....pas spécialement pour moi, mais pour les miens, oui.....

Je pense qu'il est important d'être à l'écoute de ses émotions, il est humain de ressentir ce que nous ressentons, cela peut même être salvateur et cela n'empêche pas d'être en mouvement, de se battre, mais d'avoir des signaux en alerte, notre monde est différent....Il y a de la colère en moi, beaucoup, beaucoup, beaucoup......mais, pas le moindre soupçon de haine....j'ai la capacité de tendre la main facilement, pour sauver...! Mais certains d'entre eux sont-ils encore sauvables....?

Entre deux r-d-v, je vais au musée...une découverte, je vous y emmènerai.....

En attendant je vous laisser en bonne compagnie :

Êtes-vous prêts.....???

J'arrive avec mes livres sous le bras....

Nous avons réaménagé la maison",bonnant-mallant" en septembre, au beau milieu de notre tourbillon, histoire de bien rester les deux pieds ancrés dans la réalité de la vie !

J'ai brassé beaucoup de livres de l'étagère vers le carton, la magie de ceux-ci, une fois la Marmotte bien installée, forcément certains ont attiré mon attention, d'autres réveillés ma curiosité ou des souvenirs de petits cadeaux offerts. Comme cela le goût de lire est revenu.

J'ai passé un délicieux moment avec Cabot-Caboche

de Daniel Pennac (à partir de 11 ans)

Je l'avais acheté pour ma Mademoiselle parle le simple fait de l'attirance du graphisme du dessin sur la couverture, puis de découvrir l'auteur en littérature jeunesse. Je me suis retrouvée accro, en le lisant. Chaque soir, je l'ai retrouvé avec délice. Très sincèrement, j'ai totalement oublié combien, j'avais dépassé l'âge de le lire ! Nous dirons que la magie d'écriture de l'auteur aura fait son oeuvre....!

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J'ai lu dans la foulée "lettres à une disparue"

de Véronique Massenot (contemporain-collège)

La présentation de l'auteur par l'éditeur m'a fait sourire. Le résumé de l'histoire m'a sensibilisée à ne pas passer à côté d'un moment fort. Il était difficile d'ignorer un trait d'histoire marquant, il était là sous mes yeux.

En une heure, il peut être lu, il paraît tout petit, tout frêle entre mes mains. C'est un livre poignant, une écriture simple, efficace, dont les silences sont d'une qualité majestueuse. Mais, qui peut-être insensible aux êtres portés disparus, quelque soit l'histoire dramatique des pays.

L'auteur s'est inspiré d'une émission de Daniel Mermet. Je vous livre ici la note de l'auteur :

"J'ai choisi en écrivant ce roman, de ne pas faire mention, ni de l'époque, ni du pays, dans lesquels l'action se situe.

Souci d'universalité.

Melina, Paloma, Nina et tous les autres, sont des personnages de fiction, nés de mon imagination.

Et pourtant, ce qu'ils vivent, ce qu'ils subissent sur le papier -tortures, disparitions, enlèvements, procès-, des êtres de chair et de sang, des hommes, des femmes et des enfants, en ont été les victimes bien réelles, historiques.

Ne les oublions pas.

Merci à l'équipe de Daniel Mermet pour les reportages effectués en argentine et diffusés sur France Inter dans les émissions "là-bas, si j'y suis" qui m'ont largement inspirée."

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Aujourd'hui,je lis en parallèle "les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) de Marshall B.Rosenberg.

je fuis habituellement les préfaces, mais déjà là, les mots me touchent, et distillent en moi une saveur douce-heureuse indéniablement. Je le lis à une allure escargot, tant je souhaite m'imprégner délicieusementde chaque mot. En, à peine deux chapitres lus, je peux tout de même exprimer une construction censée, des exemples magnifiques illustres les propos, des petits rappels en gras dans la marge, des résumés en fin de chapitre. Je reviendrais sur les exemples-récits, une autre fois.

Lorsque je pose celui-ci, je tiens entre mes mains "sur l'épaule de la nuit" de David Lelait-Helo

Il m'attend sagement depuis des mois là, tout près de moi, sur l'étagère, un parmi la pile. Et, puis un soir, mes yeux l'ont retenu, et j'ai glissé en poésie. En tournant les premières pages, nous rencontrons de belles citations, mais ce sont les mots suivants qui m'ont donné envie de rester, et d'avancer dans l'histoire :

"Ceci est un conte, c'est donc plus vrai que la vérité..."

alors, je continue en faisant en sorte que le conte dure longtemps.

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Douce journée à chacun....

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