Un vendredi avec des livres,

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Bon ben, je me suis commandée le livre de la vie d'Helen Keller,

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En confinement, j'ai visionné dix-neuf mille photos, mais je n'ai pas compté combien de livre j'avais brassé, entre ceux qui étaient rangés à cet endroit, et qui au final seraient bien mieux là. Ceux qui nous quitteraient pour voyager et rendre d'autres heureux, ceux que petit grand M aimerait garder, mais ils ne trôneraient plus dans sa chambre. Ils forment encore une pile et nous attendent pour que nous les emmenions sur les étagères où, nous les verrons comme une grande sécurité, mais que petit grand M ne feuillettera peut être pas de si tôt, mais un jour si, c'est certain. Il y a trois autres piles que mon Marmotton ne souhaite plus, mais que moi je suis dans l'incapacité de donner, trop de souvenirs réunis avec mes Marmottons, m'en priver serait l'équivalent de me démunir, de m'arracher le coeur vivante. Et du coup, sur ma table de nuit est posé, depuis bien des semaines, "l'appel de la forêt" de Jack London, je le lirai après mes trois derniers tomes de ma série de treize !

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Un p'tit aphorisme avant de nous quitter pour la journée :

" Dans le train, rêver par la fenêtre et laisser les pensées monter à bord" page 41 d'aphorisme dans les herbes et autres propos de la nuit. Sylvain Tesson

 Là tout de suite, j'aimerai partir pour un grand voyage, toute joyeuse avec des bagages légers, traverser plein de pays, faire des escales  de temps en temps, pour dégourdir et découvrir, regarder partout, sourire béatement à des inconnus, puis remonter guillerets dans un wagon, et puis un autre, et un autre encore, dodeliner de la tête entre sieste et rêverie, pique-niquer dans le train, sucer le sel sur mes doigts laisser par les chips à la betterave/ panais/carotte, me plaindre de l'odeur du saucisson à l'ail, en mangeant négligemment de l'andouillette de Guémené en déroulant la tranche tout en croquant alternativement dans un pain rustique brillant de beurre salé, distribuer les sandwichs au vrai pain et ceux au pain de mie, faire des boulettes avec le papier d'alu, manger le fromage de chèvre sans accompagnement, sentir sa fraîcheur mouillée sur les doigts, découper des lamelles de comté,  commencer à être nourri, chercher les fraises et les cerises, finir par croire les avoir oubliées, lorsqu'en croisant le sourire jusqu'aux oreilles de petit grand M, notre grand plaisantin, nous comprendrions, finir par soupirer d'aise, boire un p'tite lichette d'eau fraîche, ouf, le chocolat aura tenu le coup," ce sera Byzance" (!), oui, certes, il sera dix heures, il n'y aura que nous qui mangerions, mais "Mesdames, Messieurs, nous sommes partis à cinq heures ce matin" ! Et, le voyage semblerait commencer éternellement, sans masque aucun, le sourire aux lèvres, l'esprit en lévitation, et le coeur gonflé.

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Belle et douce journée

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Comments

[miss marmotte]

viens-tu avec nous ? Ce qui est chouette lorsque l'on écrit, est que tout peut arrivé le meilleur, comme le pire, je suis gourmande de meilleur ! bisettes, Sylvie

[sylvie]

merveilleux voyage on en a l'eau à la bouche

[Sedna]

Le rêve est déjà un voyage ....