Un vendredi avec des livres,

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J'avais vu, il y a plusieurs mois déjà, un interview avec Valérie Perrin en me disant combien, j'aimerai lire son livre,

puis j'ai d'abord commencé par "Les oubliés du dimanche" son premier, commencer par le commencement, j'aime.

Poésie, sensibilité, non-dits, histoires de famille, espoir, pardon, humour, un univers le sien, dans lequel je me sens comme un poisson dans l'eau.

Je me suis sentie tellement proche de Justine 21 ans, elle aime la musiqe et le troisième âge.

Page 15 : "Depuis le départ du coiffeur, c'est moi qui fais les mises en pli de mémé. Elle s'assied dans la cuisine, les cheveux mouillés. Elle me passe les bigouidis les uns après les autres et j'enroule les mèches blanches autour, avant de piquer le bigoudi avec un pic en plastique pour le faire tenir. Quand j'ai fini, je lui mets un filet sur la tête, je fais sécher sous un casque, elle pique un roupillon au bout de cinq minutes puis je déroule quand c'est sec et ça tient jusqu'à la semaine suivante."

puis page 15, toujours : " Mon frère et moi avons grandi dans des vêtements démodés mais confortables lavés avec adoucissant. Sans fessées ni claques, avec une table de mixage et des vyniles dans la cave pour faire du bruit quand nous en avions marre du silence des patins qui glissent sur le parquet ciré."

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Depuis je suis en compagnie "de changer l'eau des fleurs" du même auteur,

avec délice de ligne en ligne,

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Comments

[Filozailes]

J'ai l'impression qu'elle est de la famille et qu'elle raconte des souvenirs commun

[Sedna]

Un superbe extrait pour nous donner envie de lire cet auteur