L'affaire....
Harry Québert
Thriller....
Ma Filozailes d'amour....L'as-tu lu....????
Je l'ai lu en janvier, je m'y suis accrochée tant la douleur faisait rage en moi...mais aussi, parce que c'est un livre qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus....
Il m'est apparu comme interminable à certains moments, tant l'auteur nous tient par ses mots, son intrigue...
Je l'ai parfois rageusement balancé...pour quitter cette emprise, pour respirer...
Je me rappelle l'avoir fermé une fois, en me disant que l'auteur était intraitable dans sa description de la société américaine, comme passé au peigne fin...
Je me suis demandé qui pouvait être cet auteur....
Je me suis essoufflée aussi de toutes ces histoires dans la même histoire...
Je l'ai "refilé" à Mr M comme une patate chaude...en le regardant....
Je me suis vu le lire...avec un déhanché contre le plan de travail, pendant que le repas cuisait, l'emmener partout comme une seconde peau...Il était toujours dans mon champ de vision, mais plus entre mes mains....
Aujourd'hui, je suis impressionnée par la jeunesse de l'auteur....Waouh, chapeau bas.....Je pense, du moins je l'espère, qu'il peut faire beaucoup mieux, il a mis dans ce livre beaucoup de lui-même, beaucoup de référence importante pour lui, un peu comme si il n'y aurait plus jamais d'autre livre écrit, comme un petit chien fou....ce brin de folie m'a personnellement gênée...Et, pourtant, je l'ai aimé ce livre, à ma manière, presque en colère...Mais, en tous les cas indéniablement, pour sa construction ping-pong, son originalité, sa force d'imagination, sa maturité..et ces mots-ci rencontrés :
Page 29 : "j'aimerai vous apprendre l'écriture, Marcus non pas pour que vous sachiez écrire, mais pour que vous deveniez écrivain. Parce que écrire des livres ce n'est pas rien : tout le monde s'est écrit, mais tout le monde n'est pas écrivain.
- Et, comment sait-on que l'on est écrivain, Harry ?
- Personne ne sait qu'il est écrivain, c'est les autres qui le lui disent."
Page 26 : "si les écrivains sont des êtres si fragiles, Marcus, c'est qu'ils peuvent connaître deux styles de peines sentimentales, soit deux fois plus que les êtres normaux : les chagrins d'amour et les chagrins de livres. Écrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un : ça peut devenir très douloureux."
Page 25 : " Au fond Harry, comment devient-on écrivain ?
- En ne renonçant jamais. Vous savez Marcus la liberté, l'aspiration à la liberté est une guerre en soi. Nous vivons dans une société d'employés de bureau résignés, et il faut, pour se sortir de ce mauvais pas, se battre à la fois contre soi-même et contre le monde entier. La liberté est un combat de chaque instant dont nous n'avons que peu conscience. Je ne me résignerai jamais."
Je le répète ces extraits ne résument pas le livre...Au moins ils ne dévoilent rien de l'intrigue....
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L'auteur a écrit un premier livre qui n'a pas "marché", cet élément m'a permis de mieux comprendre son deuxième livre à succès. J'attends le troisième...
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Belle journée....
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