Avant de partir,

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En vacances, une amie m'avait prêté,

"Le tourbillon de la vie" d'Aurélie Valognes, j'ai commencé à le lire les quelques jours avant le départ.

" L'autre jour, je me suis rappelé le tablier bleu de Pépé, celui avec ses petits pois blancs et son odeur de savon de Marseille. Dans la poche avant, il y avait toujours un peu de lavande. Quand je l'enlaçais, je respirais un grand coup, jusqu'à ce que ça me monte à la tête. L'odeur du bonheur."

Puis, je l'ai refermé, en me disant qu'il allait me filer le bourdon, il me fallait emmagasiné de la gaîté, je ferai nettement moins la maline, lorsque nous pousserions la porte de la maison vide, ou que nous passserions les portes coulissantes de la maison de retraite, où ses odeurs me prendraient à la gorge, où nous écouterions les conversations de Mamie Marmotte, celles que nous connaissons déjà par coeur, et qu'il faudra faire preuve de bien des subtilités pour prendre des petits chemins de traverses, pour les actualiser, pour orienter vers d'autres sujets, que notre regard essayera de ne pas trop rester sur le manque de coquetterie dans son ensemble, et que nous chercherons également à ne pas voir les autres erreurs, entre cette femme et celle qu'elle est réellement. Voilà, le bordon s'est immisé ! Je vais le lire, mainteant revenue, il accompagnera les larmes qui se sont figées.

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La semaine où, je me suis sentie quelques jours en vacances, j'ai ouvert : "Le sourire des fées" de Laure Manel...puis au bout de quelques jours, je me suis dit que pour celui aussi ce n'était pas le moment, il parle de ce choix de quitter la vie par décision, la demande de Mamie Marmotte, dont les paroles volent dans l'air sans que personne ne veuillent entendre ce qu'elle souhaite.

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Alors, je suis restée en compagnie inlassablement et une fois encore, avec "Petit traité de l'abandon" d'Alexandre Jollien. Je vais finir par le savoir par coeur. Les mots se sont installés en moi, tels des pansements, sur des blessures lointaines.

Je lui ai fait quelques infidélités, et encore non, je les lisais chaque jour chacun, à chacun leur moment de la journée. " La gloire est ici" de François Cheng. Je me suis nourrir de beauté, de douceur, de la musique ces mots, de leur puissance. J'ai bu chaque un peu d'élixir divin. Je suis totalement, et volontairement sous le charme de François.

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J'avais emmené "L'homme-joie" de Christian Bobin, mais la fin des vacances est arrivée, bien trop vite, je n'ai pas eu la possibilité de l'ouvrir, celui de François avait pris toute la place.

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Amélie Nothomb m'attend, avec Soif,

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Je garde ce bonheur en moi très fort encore aujourd'hui, d'avoir lu "les hauts de Hurlevent", de cet effort intellectuel que demande la lecture d'un classique. Du coup, je vais entamer " Le Lys dans la vallée" de Balzac, suivra ensuite "Une vieille maîtrese" de Barbey d'Aurévilly, il me tient à coeur de les finir enfin, puis reviendra Zola, puis reviendra Hugo, puis reviendra Alexandre Dumas, et, puis, puis, je verrai.

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Et, vous que lisez-vous ?

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Comments

[Mamily]

C'est une chance de trouver dans les livres la force d'avancer, de trouver des clefs à ses problèmes.

Je lis beaucoup, je n'ai jamais trouvé dans les livres, autres choses que l'évasion, mais pas de clefs...

Bisous.

[daniel]

Moi rien du tout ! Je ne lis plus depuis une trentaine d'années. Par contre je lis beaucoup de magazines.

Pourquoi je ne lis plus ? Cela m'interpelle !! Alors que ma femme est une grande lectrice !!

[Sedna]

Auteur du moment : David Foenkinos, deux soeurs et les soucis. J'aime beaucoup cet auteur.