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Miss Marmotte
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2 novembre 2020

Juste une chanson,

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J'aimerai vous offrir juste une lumière au bout du chemin,

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Lorsque je demandais à quelqu'un, quelques années auparavant, comment il allait et qu'il me répondait "comme un lundi", comme j'en étais agacée. De cette phrase toute faite, remplie pour moi de non-espérance, me martelait. Aujourd'hui, je voudrais remonter l'ordre de l'ordonnancement du monde, chercher la télécommande, faire pause, et remonter le temps, et à chaque fois, je repositionnerai tout, juste avant un massacre. Mais tout le monde se l'accordera cela ne marche pas comme cela ! Nous, au terrier nous sommes en grève aujourd'hui, je me sens pleine de colère et de rage devant ce que moi, j'appelle une maltraitance institutionnelle. Monsieur le Président moi aussi j'aimerai vous écrire, comme Ariane Ascaride, ses mots pourrait se jumeler aux miens, ou les miens aux siens, pour d'autres sujets, ou les mêmes. Monsieur, vous un homme dit-on érudit, appréciant la littérature, comment pouvez-vous, comment osez-vous, nous offrir cette pauvreté, cette absence du mot culture, cette cacophonie de non-sens et d'absurde ? Je sais la situation inédite, difficile, même si je me sens frappée de débilité intense, j'ai compris.  Avec Mister M, nous sommes allés au cinéma, il y a quinze jours je crois, nous étions sept dans une salle immense, vous nous obligez aujourd'hui à ne plus pouvoir vivre un instant culturel de cette sorte, par contre vous ne trouvez aucune objection à une salle de classe à plus de trente élèves, sans parler des transports scolaires bondés. Dans votre allocution, vous avez vous même dans votre préambule dit, que même les plus jeunes déclenchaient des formes graves, j'ai vu les visages de mes enfants changer de couleur et se crisper. Vous seriez mon compagnon, je vous aurai passé un sacré savon, en vous demandant si vous n'aviez pas pêté les plombs, car non, l'on ne s'adresse pas à notre jeuneusse en l'ignorant et en lui faisant peur. Vous nous enlevez à nous parents les mots : ceux dignes, rassurants, et réconfortants pour un accompagnement simple, censé, d'êtres en pleine construction. Je trouve tout cela un peu fort de roquefort, c'est tout de même nous adultes qui leurs léguons ce monde là. J'aurai aimé Monsieur le Président que vous nous laissiez le choix à nous parents de sacrifier ou non nos enfants. J'aimerai que nous puissions avoir le choix entre du présentiel et du distanciel. Je me sens fatiguée de l'hypocrisie à la française, comment pouvons-nous croire à un renforcement des règles de distanciation et d'hygiène, avons-nous poussé les mûrs durant les vacances ????

Je pense à tous les professeurs qui ont eu à enseigner aujourd'hui, je pense à toute cette jeunesse, les yeux rivés vers eux. Je pense à ce professeur qui lui n'était pas là pour enseigner en ce lundi. Mais, mes pensées vont aussi vers ces gamins démunis, orphelins d'encrage, le cerveau lavés, manipulés et réduits à la barbarie, à qui les adultes rencontrés, aux allures de sauveurs mentent. Le pire pour moi, pour un être humain est d'être réduit à n'avoir aucune intelligence.

Si l'on me demandait comment je vais en ce jour, j'aimerai presque répondre "comme un lundi" en regardant par : ICI

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Et du coup, prendre le temps d'un instant ICI aussi,

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Bisettes à chacun,

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Commentaires
M
Oui, je suis d'accord tout de même juste, je sens que cette fois-ci le ressenti est dur, vraiment dur en chacun, pour des raisons différentes certes. Allez, nous allons nous soutenir, bisettes, Sylvie
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S
Nous vivons des moments terribles entre pandémie et terrorisme.. il est vrai que nos dirigeants sont souvent à côté de la plaque, un pas en avant, deux en arrière. La culture permet de s'élever et on l'éteint dans son âtre. moi aussi, je connais cette expression " aller comme un lundi", exaspérant mais quand même juste.. alors, bonne semaine les marmottes , le terrier reposant loin des nuages noirs.
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