C'est vrai,
Oui, c'est vrai,
Lorsque l'on alimente un blog depuis longtemps, bien sûr régulièrement, cette envie d'arrêter se fait sentir, assez abruptement même parfois!
Souvent cette question revient me tarauder, pourquoi ouvre-t'on un blog? Je n'ai pas vraiment La réponse, mais la sensation de rayonner un peu plus loin, de sortir de ma zone de confort, d' être plus loin qu'à portée de main, de vision, de toucher, comme pour me sentir habitante du monde, et d'avoir trouver la boîtes aux lettres.
Comme une jardinière, j'apprécie jardiner de cette façon là aussi, en couchant des mots, en posant des photos, un dessin/tuteur par-ci, un autre par-là! Un carré soucis prend parfois un peu de place, tandis qu'un rond de légèreté aimerait briller davantage.
Mais, nous ne disons pas ce que nous sommes avec la même profondeur à tout un chacun, très peu de personne de mon entourage connaisse l'existence de cet espace, cela n'aurait à mes yeux pas tant de sens que cela. Puisque tous ces êtres sont en relation sincère avec moi, et que je communique avec eux, avec d'autres moyens, ceux d'aujourd'hui ou les leurs, ou ceux de toujours, une simple lettre postée, un p'tit resto, un moment au téléphone.
Mon envie d'origine était d'avoir la chance de vivre dans un petit paradis, et d'aimer fortement partager, raconter à ma façon des histoires, et que celles-ci au final ne retiennent que mon essentiel. Et, mon entourage proche en profite très largement déjà, rayonner un peu plus loin, apporter un émerveillement, un sourire, un agacement, etc, une réaction un peu plus loin, comme un jardinier s'èmerait , oui un jardinier, en regardant régulièrement ce que cette semence devient! Et, cela me comble !
Quelle chance aurions-nous eu de nous rencontrer, autrement?
Nous ne construisons pas ensemble des relations vides de sens, elles sont pour moi privilégiées.
Tenir la barre d'un blog demande de la disponibilité, de la patience, les connexions au terrier ne sont pas toujours aisées, voire même si peu rapides, mon hôte informatique me fait râler bien souvent ! Mon goût du partage, ma générosité me motivent grandement pour passer au dessus de ces désagréments. Je m'organise, je garde de côté, je fais preuve de persévérance immanquablement, je rabote aussi sans doute dans mes sujets, hihi!
Je ne sais pas qui me lit aux Etats-Unis, ni en Allemagne, ni en Espagne, je devine en Belgique, j'imagine l'Androïd, et je sais en France.
Cet espace représente malgré moi tout de même, d'envie en envie : mon journal de bord, ce que j'aimerai retenir et garder dans la galerie de souvenirs!
J'aimais moi-même avec allégresse faire un petit tour sur la toile, j'avais mes petites habitudes, plusieurs chemins possibles. Un peu comme si, je prenais un chemin de campagne montant vers la maison aux volets verts, où je savais que je toquerai à la vitre de la porte ancienne de la cuisine, et que j'y serai accueillie à bras ouverts, je continuerai ensuite mon petit tour, au détour de l'église et redescendrai vers la mer papoter par dessus le grillage avec la propriétaire de la maison aux hortensias. Certains jours encore, je me surprends faire un petit tout, ou un plus grand, avec plaisir, car je sais y trouver portes ouvertes. D'autre blogs, restent silencieux, comme les maisons aux volets clos des stations balnéaires hors saison, ils me font un drôle d'effet même parfois, pas vraiment d'au revoir, pas pas vraiment de vie non plus! Je prends des nouvelles en privé auprès de celles dont je me sens le plus proches, je me raisonne d'autres fois pour laisser à chacun sa liberté d'expression, le silence en est une selon moi.
Je découvre d'autres blogs encore aujourd'hui, et je reste fidèle à ceux pétillants depuis longtemps.
En ce moment, par ici, je me sens en travaux, je réfléchis, je classe, je redéfinis, je tente, j'arrête et je recommence encore et encore. Certains semis me plaisent mieux que d'autres. Je ne voudrai pas m'ennuyer et vous ennuyer en fait je crois.
Si toutefois, un jour , je faisais le choix de fermer les volets, et que d'un clic plus rien n'existerait à jamais, nous prendrions le temps de nous dire au revoir, car aux travers de nos échanges, de nos petits mots, de votre silence pour d'autres, j'ai l'immense sensation de vous connaître, et pour celles déjà rencontrées, il ne me manquait juste que votre voix, et votre apparence, votre essentiel m'était connu et richesse déjà !
Mais pour l'instant, un livre échangé, une phrase commentée, un compliment reçu ou donné, un partage, une photo me font avancer, sur un si joli chemin de ma campagne imaginaire. Certains jours, mon jardin me plaît vraiment beaucoup!
La bêtise et la violence des réseaux sociaux me mettent mal à l'aise, le chemin de mon blog n'est pas facile à trouver, j'ai fait le choix de n'être répertoriée nulle part, si dans votre entourage des petits rêveurs auraient envie de découvrir une vie à la montagne, je vous laisse leur montrer le chemin.
Merci à vous d'être là, sincèrement.
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A tout bientôt,
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